Cyclistes Brillez, l’importance d’un bon éclairage à vélo
“Cyclistes, brillez !”, voir et être vu à vélo
À vélo, voir et être vu, c’est vital.
À l’occasion de “Cyclistes, brillez !”, nous rappelons aux usagers cyclistes la nécessité de rouler avec des éclairages en règle, en s’équipant correctement.
Cette campagne est initiée par la FUB, fédération française des usagers de la bicyclette. Du 1er au 30 novembre, de nombreuses actions sont donc portées partout en France afin d’équiper les cyclistes pour leur sécurité. Une nécessité confirmée par cette étude1 qui révèle que 57 % de celles et ceux qui roulent en ville de nuit sont mal éclairés.
Utile : retrouvez les résultats des tests éclairages 2022 de la FUB.
Avec : Vélo-Cité, Prévention Maif, Bordeaux Métropole, TBM et la Sécurité routière
RAPPEL DE LA RÉGLEMENTATION
L’éclairage du vélo n’est pas une option : c’est une obligation ! Obligation pour votre sécurité en tout premier lieu bien sûr, mais aussi obligation réglementaire car le Code de la route impose à tout cycliste un équipement minimum… qui mériterait d’ailleurs d’être renforcé.
Ce que dit le Code de la route
Lorsque vous circulez en ville ou sur une route la nuit (ou même de jour si la visibilité est insuffisante : brouillard, tunnel), votre vélo doit disposer d’un équipement qui le rend visible des autres usagers. C’est une obligation prévue par le Code de la route (R313 – alinéas 4,5,18,19 et 20). Il se compose de plusieurs éléments :
L’éclairage actif
- un phare avant blanc ou jaune
- un phare arrière rouge
L’éclairage passif
- un catadioptre (réflecteur) avant blanc ou jaune
- un catadioptre (réflecteur) arrière rouge
- des réflecteurs visibles latéralement (catadioptres fixés sur les rayons des roues ou pneus à flancs réfléchissants)
- des réflecteurs de pédale
- Et si vous avez accroché une remorque à votre vélo, celle-ci doit également être équipée d’un catadioptre, voire d’un catadioptre de chaque côté si sa largeur dépasse 1,30 m.
L’éclairage est facultatif de jour. Le système peut d’ailleurs être amovible afin de répondre aux besoins spécifiques des cyclistes sportifs ou VTTistes. Néanmoins, il n’est pas conseillé de sortir sans cet équipement car même en plein jour, certaines situations peuvent vous obliger à circuler avec un éclairage. C’est le cas si la visibilité se dégrade (par exemple en cas de brouillard ou de forte pluie), si vous passez sous un tunnel ou même à l’occasion d’un trajet effectué plus tardivement que prévu. Et c’est une obligation aussi bien au regard du Code de la route que de votre propre sécurité.
Ne pas respecter ces obligations est puni par une amende pouvant aller jusqu’à 38 €. En général, il s’agit d’une amende forfaitaire de 11 €.
Pour accentuer votre visibilité, vous pouvez également compléter cet équipement par :
- Un gilet haute visibilité (qui est d’ailleurs obligatoire depuis 2008 hors agglomération la nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante)
- Une pince à vélo réfléchissante
- Un écarteur de danger
- Des adhésifs réfléchissants à coller sur le cadre, les gardes-boues, la tige de selle, le guidon, etc.
- Des brassards réfléchissants
- Des pneus avec flancs rétroréfléchissants (ou possibilité d’ajouter des bandes réfléchissantes autocollantes
1Source : enquête de l’association Prévention routière et de la MMA – mars 2018.
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